mercredi 3 décembre 2008

Direct 8 présente Tommyca la Radio FM MP3 de LeCyclo.com

Direct8, la chaine de la TNT, lors de son émission "Les Perles du Net" du 14 novembre 2008, ont présenté l'un des produits du site LeCyclo.com : Le Tommyca, la radio FM lecteur MP3 pour vélo, le "vélo-radio".


Sur ce Blog, un article avait déjà été publié sur cette Radio FM lecteur MP3 le 24 octobre 2008, vous pourrez le retrouver dans les archives du mois d'octobre. Vous pourrez aussi retrouver cet article sur le site http://www.lecyclo.com dans la rubrique multimédia.

Pour plus d'informations : http://www.lecyclo.com/produits/confort/multimedia/lecteur-mp3-2-gb-et-radio-fm-pour-velo-2.html

vendredi 28 novembre 2008

Les gaz à effet de serre continuent d'augmenter

Crédit photo : Greenpeace

Le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, est émis par les activités humaines (charbon et hydrocarbures brûlés). Les gaz à effet de serre piègent le rayonnement dans l'atmosphère terrestre et engendrent alors son réchauffement. Le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde de diazote (ou oxyde nitreux) et les chlorofluocarbures sont les gaz à effet de serre les plus abondants dans l'atmosphère terrestre, après la vapeur d'eau.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM), organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l'eau, a publié son bulletin sur les gaz à effet de serre intitulé "Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone ont atteint de nouveaux pics en 2007" : il présente de manière concise des informations capitales sur l'état de l'atmosphère terrestre et met en lumière les récents progrès de la recherche et de la technique.

La Veille de l'atmosphère globale (VAG) de l'OMM coordonne la mesure de ces gaz dans l'atmosphère grâce à un réseau d'observatoires répartis dans plus de 65 pays. Il révèle que la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre ne cesse de s'accroître et communique des chiffres traduisant la poursuite de la hausse des émissions de gaz à effet de serre observée depuis la révolution industrielle.

En 2007, les concentrations mondiales de CO2 ont atteint de nouveaux records : la teneur de l'atmosphère en CO2 a atteint 383,1 parties par million (ppm), soit une augmentation de 0,5% par rapport à 2006. Les concentrations d'oxyde nitreux ont atteint aussi des records en 2007, accusant une hausse de 0,25% par rapport à 2006. Pour le méthane, la hausse a été de 0,34%, la valeur record de 2003 étant battue.

crédit photo : Mondemeilleur

D'après l'indice annuel d'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère (AGGI) de la NOAA, le réchauffement total induit par tous les gaz à effet de serre persistants a augmenté de 1,06% par rapport à 2006 et de 24,2% depuis 1990. Entre-temps, la lente baisse des concentrations de chlorofluorocarbures (CFC) s'est poursuivie en raison de la diminution des émissions consécutive à l'application du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.

L'OMM estime que la diminution des concentrations de CFC témoigne de l'efficacité des mesures prises en application du Protocole de Montréal : d'ici 2010, ce protocole (dont on a célébré le vingtième anniversaire en 2007) aura permis d'obtenir une réduction du forçage radiatif induit par les gaz à effet de serre cinq fois supérieure à l'objectif visé pour la première période d'engagement (2008–2012) du Protocole de Kyoto.

L'OMM explique que depuis le milieu du XVIIIe siècle, la teneur de l'atmosphère en dioxyde de carbone a augmenté en flèche, la hausse à ce jour atteignant 37%. En raison de la croissance démographique et de l'expansion des villes dans le monde, le recours aux combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel ne cesse de s'accroître, contribuant ainsi au rejet de dioxyde de carbone et d'autres gaz dans l'atmosphère. Par ailleurs, le défrichage des terres pour l'agriculture et le déboisement libère du CO2 dans l'atmosphère tout en réduisant la fixation du carbone par la biosphère.

Crédit photo : Réchauffement.org

Alors que les concentrations atmosphériques du dioxyde de carbone et de l'oxyde nitreux augmentent régulièrement, la hausse de la concentration de méthane s'est ralentie durant la dernière décennie tout en connaissant quelques fluctuations d'une année sur l'autre. L'augmentation de 6 ppb de la concentration de méthane entre 2006 et 2007 représente la plus forte hausse annuelle observée depuis 1998. Cependant, l'OMM souligne qu'il est encore trop tôt pour affirmer que cette augmentation correspond au début d'une nouvelle tendance à la hausse de la teneur de l'atmosphère en méthane.

Les activités humaines, notamment l'exploitation des combustibles fossiles, la riziculture, la combustion de la biomasse, la mise en décharge et l'élevage de ruminants, sont à l'origine d'environ 60% du méthane atmosphérique, les 40% restants étant imputables à des processus naturels tels ceux liés aux zones humides et aux termites.

Les gaz à effet de serre vont continuer d'augmenter à l'avenir...


source : caradisiac

mardi 25 novembre 2008

Quelles différences entre une dynamo classique et une dynamo-moyeu?

Aujourd'hui, en matière d'éclairage de vélo, plusieurs solutions s'offrent aux cyclistes. La plus ancienne est la dynamo, jusqu'en 1987, elle n'avait aucun rival. Depuis, sont arrivés des produits qui proposent d'autres solutions pour alimenter votre éclairage de bicyclette : les piles, les systèmes qui se rechargent avec des capteurs solaires et des dynamos-moyeu. Dans cet article nous allons essayer de faire la lumière sur l'utilisation des deux types de dynamos citées précédement : la dynamo "classique" et la dynamo-moyeu. Laquelle des deux offrent le meilleur confort d'utilisation, quel rendement ont elles, et quel sont les avantages et les inconvégnants de chacune.

La dynamo classique propose un système qui produit de l'électricité en faisant tourner un galet par frottement sur le pneu de la roue de votre vélo. La dynamo-moyeu est située comme son nom l'indique dans l'axe central de la roue de votre vélo, c'est la rotation de la roue qui produit l'électricité nécessaire à l'éclairage de votre vélo.

Du fait que la dynamo classique vienne frotter contre le pneu pour produire son énergie à pour conséquence de ralentir le vélo lors de son usage : le frottement oppose une forte résistance à l'énergie fournie par le cycliste. Elle a aussi pour conséquence d'user le flanc du pneu sur lequel elle frotte. Par temps de pluie, le galet ne roule plus correctement contre le pneu, il patine, ce qui empêche son usage par mauvais temps et demande d'éviter les flaques. Ce type de dynamo offrent un rendement de 30 à 40%. L'un des avantages les plus notables de ce type d'alimentation du système d'éclairage est son faible coût : les dynamos sont peu onéreuse.

De l'autre côté, la dynamo-moyeu procure plus d'avantage que sa "concurrente". Tout d'abord, comme elle est localisée dans le moyeu de la roue, elle ne frotte donc plus sur le pneu du vélo. Cela a pour avantage de ne plus opposer de résistance à la course du vélo lors de son utilisation. Cette résistance existe tout de même, mais la majorité des dynamos dans le moyeu disponibles sur le marché présentent une résistance négligeable : d'après certaines études, cette résistance serait de l'ordre de 1% de l'effort de pédalage. Comme elle ne frotte pas sur le flanc du pneu pour produire son énergie, elle n'est plus soumise au risque de patinage par temps de pluie. Elle peut donc être utilisée par tous les temps. Autre point important, ce type de dynamo est beaucoup moins lourde que la précédente. L'un des critères les plus intéressant de la dynamo-moyeu, c'est son rendement, de l'ordre de 80%, alors que la dynamo classique n'ont un rendement que de 30 à 40%. Elle est donc plus performante en ce qui concerne l'énergie fournie par rapport à la vitesse de déplacement du vélo ou de l'énergie fournie par le cycliste. Du fait qu'elle ne soit pas soumise à l'usure de frottement, elle ont une longévité plus grande que sa petite sœur "classique". Tous ces avantages semblent en faire un très bon accessoire pour votre vélo. Le seul bémol est que, contrairement à la dynamo classique, elle n'est pas débrayable, ce qui implique l'installation d'un interrupteur pour couper l'alimentation du système d'éclairage du vélo.


Découvrez plus d'informations sur les dynamos-moyeu sur le site de LeCyclo.com.

lundi 24 novembre 2008

Largeur des roues de votre vélo.

Afin que vous puissiez vous faire une idée plus précise de ce qui résulte de l'utilisation de roues fines ou de roues larges, LeCyclo.com vous propose un petit tour d'horizon qui pourra vous aider à faire votre choix.
Suivant le largeur des roues de votre vélo, vous allez avoir des conséquences différentes sur l'utilisation de votre vélo.
Les roue sont responsables des frottements occasionnées sur la route. Donc plus votre roue est fine, moins vous aurez de frottements, et donc moins vous forcerez pour obtenir la même vitesse. D'une autre côté une roue fine absorbe beaucoup moins les chocs provoqués par votre déplacement : une roue large permet d'obtenir un meilleur confort à ce niveau là. D'autre part, une roue fine est moins solide à matériau égal. De plus elle offre une moins bonne adhérence au sol, ce problème peut tout de même être résolu avec l'utilisation de pneus de très bonne qualité montés sur votre roue fine. Encore une chose : une roue plus large est une roue plus lourde, elle augmentera le poids de votre vélo et donc demandera plus d'énergie pour l'utiliser. Par contre une roue fine possède une faible inertie, cela signifie qu'il vous faudra fournir moins d'énergie pour modifier sa vitesse de rotation. Ainsi, Vous forcerez moins pour une accélération équivalente, et le freinage sera de meilleure qualité.

L'usage des roues fines ou large dépend donc de vos besoins personnels. Il n'est pas possible de dire si il vaut mieux des roues fines ou des roues larges. Cela dépend de votre usage personnel et de vos trajets. Prenez donc le temps d'étudier tous ces critères. Pour un choix plus simple LeCyclo vous propose une large gamme de pneus Michelin, Schwalbe et Dutch Perfect ainsi que des chambres à air sur son site http://www.lecyclo.com


Pour plus d'infos :
http://www.lecyclo.com/produits/pieces-detachees.html

vendredi 21 novembre 2008

Entretien des freins sur votre vélo

Afin d'optimiser votre circulation à vélo, il convient de prodiguer à votre deux roues un minimum de soin et d'attention. Il faut entretenir son système de freinage pour que celui-ci soit toujours aussi efficace et vous garantisse une sécurité optimum. Pour cela quelques règles simples sont à observer.

Tout d'abord, à chaque utilisation de votre vélo, jetez un petit coup d'œil à la poignée ou levier, sur votre guidon, qui permet d'actionner les freins. Cette poignée ne doit pas avoir de jeu, et surtout elle ne doit pas être dure à actionner. Si celle ci résiste un peu, il est possible que cela vienne d'un encrassement du à un usage régulier. Dans ce cas, rien de bien grave ni de bien compliqué : démontez vos poignées et nettoyez les avec du dégrippant. Cette résistance peut venir d'autre éléments du système de frein, comme les câbles ou les gaines.

Lors de votre petite vérification avant l'utilisation, vérifiez que vos gaines ne soient pas pliées, cela provoque, là aussi, un frottement et, du coup, diminue l'efficacité de votre freinage. Si tel est le cas, il vaut mieux la changer ainsi que le câble qui va avec.

Malgré ces vérifications, si vos freins opposent toujours une résistance à l'utilisation, il faut vérifier les câbles. Ceux-ci peuvent être encrassés ou pire : rouillés, cassés ou effilochés. S'ils sont encrassés, nettoyez les avec du dégrippant. Vérifiez aussi qu'ils soient bien graissés afin de bien coulisser dans la gaine. Dans le cas d'une oxydation importante du câble, il est fortement conseillé de les changer.

Si au contraire, la poignée de frein de présente aucune résistance et qu'aucune action ne se fait que les freins en eux même lorsque vous vous la serrez le câble est sûrement rompu à l'intérieur de la gaine, il faut donc le changer. Certains brins du câble peuvent aussi s'effilocher, si le cas se présente il faut, là aussi, le changer : le frottement des brins sur l'intérieur de la gaine nuisent à l'efficacité des freins.

Après la vérification de vos poignées de frein, du câble et des gaines, pensez à jeter un coup d'œil sur le frein en lui même. Il peut s'agir d'un frein V-Brake, Cantilever, d'un frein à disque, ou de freins à tambour. Sur le frein, il faut vérifier l'usure des parties de frottement. Pour le V-Brake et le Cantilever, vérifier que les patins ne soient pas usés. S'ils le sont il faut les changer. Pour les freins à disque, c'est les mâchoires ou plaquettes de serrage qu'il faut vérifier.

Si vos freins ne sont pas usés, vérifiez qu'ils soient bien serrés, les vibration que procurent le déplacement peuvent avoir desserré le système d'attache. Rien de bien grave, un petit coup de serrage et vous repartez.

Malgré un entretien régulier de votre vélo et de votre système de frein, pensez à changer vos patins ou vos plaquettes tous les 6 mois. Les câbles et les gaines, de leur côté doivent être changées tous les ans. Ces périodes sont à titre indicatif, suivant votre fréquence d'utilisation de votre vélo : cette périodicité de changement peut varier.

Pour vos pièces détachées, reportez vous à la page "Frein - Dérailleur" sur le site http://www.lecyclo.com


Pour plus d'infos, LeCyclo vous propose des kits complets pour le changement de vos freins.

lundi 17 novembre 2008

Mobilité physique à des fins préventives : ce que recommandent les experts

Réunis en conférence de consensus en 2005, les experts préconisent soixante minutes d'activité physique - modérée ou forte - par jour chez les enfants et adolescents et trente minutes d'activité modérée (marche rapide par exemple) pour les adultes. Ce sont les seuils à partir desquels des effets bénéfiques sont avérés pour la santé. Ils recommandent aussi la pratique de l'activité pour les personnes atteintes de maladies chroniques, élément essentiel dans la prise en charge.

L'activité physique est un déterminant majeur de l'état de santé, d'autant plus quand elle est associée à un mode de vie sain. Dans les pays industrialisés, l'inactivité physique est le deuxième facteur de risque individuel, après le tabagisme. L'activité physique entraîne une diminution des mortalités globale et prématurée, avant 65 ans. Elle limite la survenue de certains facteurs de risque et de pathologies chroniques comme l'hypertension artérielle, les maladies coronariennes, le diabète de type 2, l'obésité, le cancer du côlon, le cancer du sein, etc. Enfin, elle est liée à un plus grand bien-être psychologique et à une meilleure réaction aux contraintes professionnelles et psychosociales.
  La conférence de consensus organisée à Nancy, en novembre 2005, avait pour objectif de fournir aux acteurs de santé des outils pour qu'ils puissent conseiller au mieux une activité physique régulière, raisonnée et durable. L'évaluation de l'activité physique, en partant des habitudes de vie de chacun, est un préalable à des conseils adaptés et motivants pour répondre aux besoins spécifiques de plaisir et de santé de la personne. Cette activité physique devrait être caractérisée - par les professionnels - en fréquence, intensité, durée et type d'exercices quotidiens, voire en dépense énergétique hebdomadaire. Pour y parvenir, différents outils validés sont disponibles selon les besoins. Par exemple, pour l'enfant âgé de moins de 10 ans : un questionnaire posé aux parents par le professionnel et un podomètre pour l'enfant. L'évaluation doit être complétée par un bilan médical vérifiant l'absence de contre-indications et évaluant le niveau d'aptitude aux activités physiques proposées.
  Les enfants et adolescents devraient faire environ soixante minutes d'activité physique par jour, d'intensité modérée ou plus, sous forme de jeux, de sports ou d'activités de la vie quotidienne. Chez l'adulte, les effets bénéfiques sont attendus pour une activité physique à long terme (de loisir, professionnelle, domestique) de l'ordre de trente minutes par jour, fractionnée ou non, et d'intensité modérée (exemple : marche rapide). Les activités physiques les plus souvent conseillées sont du type endurance mais il est important de travailler aussi la souplesse, le renforcement musculaire et l'équilibre.
  Pour inciter une personne à pratiquer durablement une activité physique de son choix, tous les acteurs intervenant dans sa santé (famille, professionnels de la santé, enseignants, éducateurs sportifs, cadres d'animation, décideurs, etc.) sont concernés. L'accompagnement de la personne est un déterminant majeur. Son projet doit être réajusté régulièrement, étape par étape, afin d'établir des objectifs réalistes qu'elle peut atteindre selon son rythme, ses possibilités et ses préférences. Le constat et la mise en valeur des effets, l'encouragement de la personne, le plaisir à pratiquer seul ou en groupe sont essentiels. Enfin, les démarches individuelles sont confortées par des environnements favorables : interventions dans les lieux de vie, développement et accessibilité des infrastructures, politiques de promotion de l'activité physique et sportive, etc.
  En cas de pathologies avérées, la pratique d'une activité physique constitue l'un des éléments essentiels de la prise en charge. Par exemple, dans le diabète de type 2, une activité structurée de type endurance (au moins trente minutes/jour, au moins trois fois/semaine) améliore l'équilibre glycémique et la condition physique, cet effet étant indépendant des modifications du poids corporel. De plus, elle réduit les facteurs de risque cardio-vasculaire. Autre exemple, en cas d'hypertension artérielle (HTA), la pratique régulière d'une activité physique d'endurance, surtout d'intensité modérée, abaisse la tension artérielle de manière modeste mais significative.

Le texte complet des recommandations est téléchargeable depuis :
http://www.drdjs-lorraine.jeunesse-sports.gouv.fr

Article de :

Patrick Laure
Médecin de santé publique,
médecin conseiller, direction régionale
et départementale de la Jeunesse
et des Sports de Lorraine, Saint-Max.
Publication originale

jeudi 13 novembre 2008

6 degrés de plus

D'après les experts, il est grandement possible que cet été soit spécialement sec et caniculaire. Certains l'ont même annoncé comme l'un des plus chauds de ce 100 dernières années ! Et si ça continu, il va se passer quoi les 100 prochaines ?

D'après le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), une élévation de la température moyenne de la Terre de 2°C aurait des conséquences catastrophiques. Cette estimation correspond à la fourchette basse qui pourrait être atteinte en 2100.

Tout d'abord, le manque d'eau se fera sentir de manière alarmante : 2 milliards d'hommes risquent d'en manquer. Et par conséquent, 30 millions d'hommes souffriraient de la faim.

Les impacts du réchauffement climatique seront également très inégaux : L'Arctique est beaucoup plus vulnérable (hausse deux fois plus importante), et les pays pauvres seront les premiers touchés.

National Geographic Channel a réalisé plusieurs petites vidéos (qui dépote) montrant les conséquences du réchauffement climatique pour des élévations de températures de 1°C, 2°C, 3°C, 4°C, 5°C et 6°C.


+ 1°C : la glace Arctique est fondue la moitié de l?année, des tempêtes et ouragans deviennent fréquents dans l'Atlantique sud, l'ouest des Etats-Unis subit une grave sécheresse.

+ 2°C : les ours polaires luttent pour survivre en cherchant de la glace, les glaciers du Groenland et les récifs coralliens commencent à disparaître.

+ 3°C : la forêt amazonienne est asséchée, les effets d'El Nino sont de plus en plus violents et l'Europe subit des canicules répétées.

+ 4°C : le niveau des océans a augmenté et ils recouvrent les villes côtières, la disparition des glaciers entraîne un manque d'eau douce, les plages scandinaves subissent un tourisme de masse, l'Antarctique fond partiellement.

+ 5°C : des déplacements de populations sont observés, les réfugiés climatiques affluent par millions.

+ 6°C : les catastrophes naturelles sont communes, les grandes villes abandonnées, les continents se désertifient, c'est « The doomsday scenario », « le scénario apocalyptique ».

Sachant que les estimations de 2007 du GIEC prédisaient une hausse de 1,8 à 4°C de la température d'ici à 2100 (par rapport à 1990), faudrait commencer à ne plus faire semblant et agir, non ?


Crédits photo + vidéo National Geographic Channel

Article original