mardi 25 novembre 2008

Quelles différences entre une dynamo classique et une dynamo-moyeu?

Aujourd'hui, en matière d'éclairage de vélo, plusieurs solutions s'offrent aux cyclistes. La plus ancienne est la dynamo, jusqu'en 1987, elle n'avait aucun rival. Depuis, sont arrivés des produits qui proposent d'autres solutions pour alimenter votre éclairage de bicyclette : les piles, les systèmes qui se rechargent avec des capteurs solaires et des dynamos-moyeu. Dans cet article nous allons essayer de faire la lumière sur l'utilisation des deux types de dynamos citées précédement : la dynamo "classique" et la dynamo-moyeu. Laquelle des deux offrent le meilleur confort d'utilisation, quel rendement ont elles, et quel sont les avantages et les inconvégnants de chacune.

La dynamo classique propose un système qui produit de l'électricité en faisant tourner un galet par frottement sur le pneu de la roue de votre vélo. La dynamo-moyeu est située comme son nom l'indique dans l'axe central de la roue de votre vélo, c'est la rotation de la roue qui produit l'électricité nécessaire à l'éclairage de votre vélo.

Du fait que la dynamo classique vienne frotter contre le pneu pour produire son énergie à pour conséquence de ralentir le vélo lors de son usage : le frottement oppose une forte résistance à l'énergie fournie par le cycliste. Elle a aussi pour conséquence d'user le flanc du pneu sur lequel elle frotte. Par temps de pluie, le galet ne roule plus correctement contre le pneu, il patine, ce qui empêche son usage par mauvais temps et demande d'éviter les flaques. Ce type de dynamo offrent un rendement de 30 à 40%. L'un des avantages les plus notables de ce type d'alimentation du système d'éclairage est son faible coût : les dynamos sont peu onéreuse.

De l'autre côté, la dynamo-moyeu procure plus d'avantage que sa "concurrente". Tout d'abord, comme elle est localisée dans le moyeu de la roue, elle ne frotte donc plus sur le pneu du vélo. Cela a pour avantage de ne plus opposer de résistance à la course du vélo lors de son utilisation. Cette résistance existe tout de même, mais la majorité des dynamos dans le moyeu disponibles sur le marché présentent une résistance négligeable : d'après certaines études, cette résistance serait de l'ordre de 1% de l'effort de pédalage. Comme elle ne frotte pas sur le flanc du pneu pour produire son énergie, elle n'est plus soumise au risque de patinage par temps de pluie. Elle peut donc être utilisée par tous les temps. Autre point important, ce type de dynamo est beaucoup moins lourde que la précédente. L'un des critères les plus intéressant de la dynamo-moyeu, c'est son rendement, de l'ordre de 80%, alors que la dynamo classique n'ont un rendement que de 30 à 40%. Elle est donc plus performante en ce qui concerne l'énergie fournie par rapport à la vitesse de déplacement du vélo ou de l'énergie fournie par le cycliste. Du fait qu'elle ne soit pas soumise à l'usure de frottement, elle ont une longévité plus grande que sa petite sœur "classique". Tous ces avantages semblent en faire un très bon accessoire pour votre vélo. Le seul bémol est que, contrairement à la dynamo classique, elle n'est pas débrayable, ce qui implique l'installation d'un interrupteur pour couper l'alimentation du système d'éclairage du vélo.


Découvrez plus d'informations sur les dynamos-moyeu sur le site de LeCyclo.com.

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